
« On reconnaît en Nicolas Chalvin un parfait artisan du son, un façonneur d’orchestre qui tire de sa phalange le meilleur d’elle-même. »
Forum Opéra, Hélène Mante
Nicolas Chalvin
Nicolas Chalvin fait ses armes à l’Opéra de Lausanne, encouragé par Armin Jordan qui l’exhorte à délaisser le hautbois pour la baguette. Orphée de Gluck, Véronique de Messager, La Vie parisienne d’Offenbach, Niobé de Pascal Dusapin, Reigen de Philippe Boesmans, Le Trouvère de Verdi, mais aussi Carmen, Madame Butterfly, Les Troyens… Il dévore tous les répertoires : « À l’opéra, le chef d’orchestre insuffle le drame, depuis la fosse, il fait bouillir la marmite théâtrale !», s’enthousiasme-t-il. Nicolas Chalvin multiplie bientôt les incursions dans le répertoire symphonique : il est l’invité de l’Orchestre national de Lyon, du Philharmonique de Strasbourg ou encore des orchestres de Innsbruck ou de Genève… En 2009, il est nommé à la tête de l’Orchestre national des Pays de Savoie, auquel il confère bientôt une envergure internationale.